Trente et un janvier
Le trente et un janvier
D’une année ordinaire,
Entourée d’oliviers
J’ouvris grands mes yeux verts.
Je ne vis les lumières
D’une maternité,
Mais dans notre chaumière
Tant de fraternité !
De ton ventre bien rond
Je sortis en criant,
Dans tes bras chaperons
Tu me tins en priant.
J’arrivai quatrième
De ta belle tribu,
Quand survint le cinquième,
Peu de lait j’avais bu.
Ma courageuse mère,
Vinrent encor’, vaillamment,
Une sœur et un frère,
Comme autant de diamants.
Car nous étions cadeaux,
Présents reçus du ciel,
Si parfois des fardeaux,
Souvent fûmes ton miel.
Que tous les Dieux bénissent
Ton tendre dévouement,
Nos peines et jaunisses.
Tu veillas patiemment.
Pour cette vie d’amour
Merci infiniment,
Pour ta joie, ton humour,
Obrigada Maman.
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Amitiés,
Maria
On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier