Érostrate

(Érostrate brûla le temple d’Artémis le jour de la naissance d’Alexandre le Grand)
Torturé, il avoua chanter pour sa propre célébrité
Un geste incendiaire pour enfin exister)


Si Maison de Dieu il y a
Alors brûlons les églises
Cessons le rituel de l’Assemblée
Qui nous disperse depuis Il y a
La Maison de Dieu n’est pas refuge
Elle est le lieu d’un transfuge
Qui défigure le trait de l’homme

Érostrate est notre contemporain

Il faut brûler pour exister
Pour tous, il était pour un
Dans l’espoir du Dieu ancien exilé
Son Nom interdit par les Éphésiens
Résonne encore pour chaque humain

bonjour richards, un poème a la conscience forte et avisée, autodafé improbable, et une multitude de questions, dieu existe-t-il en dehors de l'homme ? merci de l'éclairage original du poème et de son aspect historique très pertinent,



yann