Consolation



On se croit toujours embarqués par le malheur
Et on exhibe pour preuve la douleur
Dans la même direction.

Pourquoi Moi, à cet instant et à cet endroit ?
Et tout de se fondre sur Moi sans aucun droit,
À perdre la raison.

La joie pure ne se dit-elle qu’en négatif ?
Vrai ! pour celui qui ne voit que le plaintif,
Vers le même horizon.

Le bonheur n’est-il qu’une simple trace effacée
Que seule l’imagination pourrait retrouver ?
Une vaine passion ?

Que reste-t-il sinon quelques souvenirs
Demeurer assis meurtri sans nul désir
Pleurant de dérision ?

Le vrai malheur ne vient pas de l’extérieur
On le fait naître par un vice intérieur
Dernière consolation !

une jolie poésie et si vraie !

merci de ce partage !

régis

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"