Prélude parisien
Courant sur les pavés de Paris qui détonne,
La voix vivace fuit, l’hiver reste endormi,
Sa main tient bon le vent et l’amour à demi
Déverse son prélude en son flux monotone.
Le parc de Châtelet a ses couleurs d’automne
Le grand toboggan vert accueille une fourmi,
Les anciens pavillons n’ont que pour seul ami
Ce clochard d’un recoin de la ville piétonne.
Un mime amène un souffle à son doigt qui retint
Le maître temps, le jour, témoignant de son teint :
Il a pour grand talent de givrer les secondes.
Si l’on savait que l’or des verbes alléchants
Avait pour son égal le plus discret des chants…
Nous ne serions surpris des âmes vagabondes.
Jonathan (Joey) – Lun 22 oct 2007 –
(il y a un mime à Châtelet et l'alchimie d'un moment particulier
en cet après-midi a laissé quelque chose de palpable... je crois,
du moins révélateur pour moi, et mémorable, le tout en bonne compagnie :) )
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De petits malentendus peuvent être responsables de grands tourments, tout comme une grande amitié peut l'être de leur disparition
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