Sous la peau mis en chaire, le squelette viril
Attend cette gloire, la postérité minérale
Les jours d’excès ne lui donnent aucun âge, mais ils
Tiennent le bon compte du sacre monacal

De vies douteuses furent témoin les structures pales
Qui gardent lovées sur elles le silence sépulcral
Au fond du trou, des âges ne reste qu’une rangée vile
Dont la pureté blanc cassée n’est que lueur et oubli

J’imagine la pierre de mon incorruptible
Demeurer avec l’image nette et pénible
Fausse commune d’arcane philosophale
Trompant l’œil fouisseur d’époques terminales

Sous la peau, encore là, les pièces du jeu sont solides
Echafaudage éprouvé de précieuses entrailles
Qui rejoindra la terre cercueil, musée fatal
Y couler le schéma de l’éternel placide

Takycard

On reluque votre relique
Où la chair est mise en pot
Dans une somptueuse
Solennité...

NL

Bonjour Takycard, très beau poème, j'ai beaucoup aimé cette histoire d'ô/os


Amicalement

il est des reliques que l'on conserve et d'autres qu'il vaut mieux oublier.
GUY