Tu chéries la seconde et tu comptes les jours...
Pourquoi tant de désordre où en est l'épopée,
L'antique tragédie de l'homme et ses contours,
Quand il aimait encore en génie embaumée.
Tu chéries la seconde et tu comptes les jours...
Ton corps était d'amour et ton cœur d'amertume;
Car de nombreux états d'esprit voyaient le jour
Des doctrines du coeur que l'alchimie consume...
Et la folie guerrière alimentait l'ardeur
Des archanges du ciel, confus de tyrannie
Et prisonniers des nuits en aidant l'insomnie.
Car dans les cieux on crut à un monde meilleur;
Mais ce n'était pas sans compter les jours de haine
Où pourtant on chérie la seconde sans peine...
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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