merci à Noirelune pour son superbe poème, qui m'a inspiré le mien sur son modèle en complément du sien
Nilrem
Il l'avait tant dressé à faire toutes choses
Comme une bête de cirque il prenait des pauses
Il ne trouvait son plaisir qu'en pleine lumière,
Chaleureux, convivial, l'allure altière.
Au milieu de la piste il charmait l'auditoire,
Et se délectait d'avance en faux gourmet
D'y trouver une victime pour son abattoir
Petit bout de viande prête à être consommée.
Il l'avait transformé en plug électronique,
Qui n'agissait que de manière mécanique,
Oubliait les prénoms au profit des nombres
Qu'il couchait sur sa liste toujours plus sombre.
Il l'avait éduqué à faire des poèmes
Oubliant que c'est des tripes que vient les « jeux thèmes ».
Et que les mots peints à son mat de misaine
Ne retiennent que le vent mais pas les sirènes.
Nilrem
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sept fois à terre, 8 fois debout
