Les maîtres sont partis
Un souper entre amis
Nous laissant en compagnie
De leurs chiens privés de sortie
Jappant leurs mécontentements
De sons sans agréments
Après maintes plaintes
Ils retournent dans l’enceinte
De leur maison peu habitée
Hurlant qu’à tombée de nuit
Le calme est revenu
Je suis toute émue
Une semaine sans tarder le sommeil
Une semaine sans mes cache-oreilles
Mais d’où vient, ce bruit inhabituel
Qui s’est logé entre mes murs vermeils
Cot cot cot, cocorico
C’est qui le rigolo
Qui s’est offert de la volaille
Pour égayer les représailles
Elles picorent sur mon terrain
Se délestant de leur trop plein
Le coq haut la crête, brandit sa fierté
Collé à la truffe de mon chien Dédé
Seule sa gueule grande ouverte
Le fait reculer dans l’herbe verte
Encore des plaintes à la mairie
Le possesseur offusqué
Décida de s’en débarrasser
Au lieu de faire poulailler.
Dans ce petit coin de campagne
Je débouche à tort le champagne
Un nouveau voisin débarque
Je ferai mieux de prendre ma barque
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sylvianni