J'effleure d'un doigt le tour du corps
D'une chair velue d'une soie en or
Et sculpte les courbes d'un sein piquant
Du bout le sens d'un rêve manquant.

Je laboure tes contrées charnues de mes griffes fêlés pour récolter le fruit aux branches de tes frissons qui insitent mes lèvres à la moisson des baisers.

Je touche soudain du geste perdu
D'une plume la vie d'un voeu mordu,
Planté au coin qui tire aux lèvres
Les mots qui donnent aux yeux la fièvre.

Je défriche tes prés dodus de mes mains laborieuses qui recueillent la rosée du désir qui coule des larmes de folie sur le flanc de tes courbes galbées, je m'accroche aux arabesques de tes hanches qui fascinent mes raisons aliénées, j'ose encore piétiner tes jambes dressées comme des stèles qui hypnotisent mon reflexe douceureusement bête et aberrant, je ferme les yeux et m'en vais errer des distances de langue sur ton cou sucré de mes belles envies.

Je frôle d'un grain la grande forêt
Qui cache à l'ombre l'appât doré,
Et brode en vers une fougue armée
D'une tête qui perd son coeur charmé.

Je convoite tes jardins fleuris dans ton regard qui séduit mon impression charnelle, je bois le parfum envoûtant dans l'écrin du ventre de tes pétales voluptueux pour assouvir ma soif de ta silhouette qui absorbe mes délires galamment absurdes, je lacère tes épaules en feu dans une étreinte qui me brûle les bras et fait glisser une caresse libertaire qui déambule ses flammes jusqu'au croissant du dos.

Je noie aux vagues de l'océan
L'esprit câlin et attrayant,
Et dors la nuit comme un rêveur
Qui pleure aux portes du grand bonheur.

Kader.

sensuellement beau ... contente de te lire ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]