Nissa la Bella
Empruntant les rivages jusqu’au port éclairé
En ce soir sans nuages, et, délaissant les quais,
Mes pas ragaillardis portent mon âme en joie,
Place Garibaldi où sous le ciel flamboie
L’Auguste et Noble ancêtre qui naquit en ces lieux
De par ses belles lettres, enorgueillit les cieux.
Longeant Rue Ségurane, surmontée d’une plaque
Commémorant la manne, contre le Turc patraque
Soudain me revoilà au cœur de la vieille ville
Savourant une Socca aux saveurs volubiles.
C’est Place Rossetti devant la cathédrale
Qu’un jongleur averti faisait voler ses balles,
Un accordéoniste accompagnait ses gestes
Et mille et un touristes s’adonnaient à la feste
Je demeurais sans voix, continuant sans ambages
Vers le Cours Saleya mon pieu pèlerinage.
C’est au Marché aux fleurs que mes pas s’arrêtèrent,
Enivrés de senteurs, des bouquets de la Mer.
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Valérie Urso