Dans l'immonde
Et le vice
Je baigne
Ma fleur brûlée

J'écris puis
Me sentant
Etrange
Je divague

Je change
Non je me dis
Les fleurs sont douces
Le parfum est si bruyant
Magique

Alors je ne me souviens plus
Alors je ne pense pas
J'écoute seulement
Et les rues deviennent rondes

Ils sont tous là
Mes amis, mes proches
Ils me font tous
Des reproches
Mes amis, mes proches
Dis, Gwelta
Pourquoi tu ne sais pas ?

Mais, mais ...

Si pathétique est le cailloux
Le tout petit cailloux
Secoué mais toujours silencieux

Et je vois
Dans l'ombre des yeux
Je vois la terreur et la honte
Le secret des bêtes rationnels

Je vois l'ennemi et l'ami
L'homme qui me mimait
La femme qui me draguait
Je vois l'idée du néant !

Je vois tout, tout le monde
Alors je ne me souviens plus
Alors je ne pense plus
Et j'écoute seulement

Je me laisse traîner
Par les loups déchus
Sur les longues allées
De vos langues faites

Je me laisse à vous
Je suis le fidèle confident
L'homme a qui il manque deux dents
Une rime et le courage d'être un homme

Je ne rêve que d'une chose
Je rêve d'un îlot, d'un toit en ville
Ou je pourrai même voir en bleu
Un plafond moisi de nuages roses.

le titre m'a fait bien rire. mais quel contraste avec ton texte, enfin je dirais plutôt rien à voir.
un texte en demi-teinte, il y a de jolis passages, un beau rêve dans un univers parfois sombre, parfois doux.

Dommage que ton titre ne donne pas vraiment envie de lire ton poème fort et troublant !
Bien à toi,
Ortiaz

j'aime vraiment ce que tu écris.

----------------
" Il y a des volcans dont l'embouchure est à la mesure exacte de l'antique déchirure..." (Aimé Césaire)