Des ornières du temps, j'ai traversé l'espace
D'un silencieux printemps au songe des ronfleurs
Où les ténèbres du temps font les déshonneurs
Du labyrinthe en culte où son orgueil trépasse.
D'un tabou j'ai fait l'or, d'un interdit l'amour
Et de l'orgasme un crime où le sang se reflète
Sur la chair endiablée d'un archange malhonnête
Qui s'ébahit au coeur d'un dédale sans recours.
D'un regard j'ai blâmé l'histoire au labyrinthe
De l'esprit du midi quand l'extase est au lit
De l'offenseur qui fait le chemin qu'on éreinte.
Le patrimoine du lieu s'avance vers la nuit,
Quand les ombres vont au défilé de l'aventure
Où les lueurs sont un abrit d'enluminure.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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