Sur les flancs d’un nuage, en rêve, je m’absous
Pour avoir des amours tant et tant mis en fête.
Et c’est là , sans éveil, que me viennent en tête
Des clichés fort anciens qui n’étaient pas dissous.
Tout soudain, fort contrit, les sens dessus dessous,
Je revois cette scène où je faisais causette
Avec tant de tendrons écrins de ma conquête
Qui buvaient dans mes mots jusqu'à devenir soûls.
Au jugement dernier je saurai bien quoi dire
Quand le ciel me jugeant à l’heurt de son délire
Me dira son avis pour si peu de tenue.
Or mon âme sauvée au grand seuil de la grille,
Ne voyant plus l’enfer proposé à sa vue,
Découvrira Saint Pierre avec une autre fille.
Tout ceci n'est qu'un rêve...mais vous laisse sonnet