ô, mes amis, notre début de siècle se trouve à vrai dire
plus qu’embarrassé, tout d'abord par une demande accablante
parce qu'incessante de la part des consommateurs
que nous sommes, lequel s'active pourtant avec la plus grande
célérité et veille pour satisfaire les besoins du plus
grand nombre. Ce qui le chagrine, ce ne sont point ces surplus
de gourmandise dont il se charge volontiers, mais plutôt
la manière avec laquelle il s'agit de répondre à l'impatience des uns
et des autres, la situation est pourtant simple, devant
le trépignement de tout un chacun, ce dernier, les mains
emplies de denrées et de produits puise dans ses réserves et
redistribue à chacun son tribu dans la mesure de l'effort
consenti pour le régénérer, nos réserves diminuent ainsi
donc au fur et à mesure que nos besoins et nos désirs
augmentent en nombre et en valeurs, et inversement,
toutefois le problème redondant qui se pose est le suivant ;
il ne s'agit pas de l'effort consenti, non, mais de la soif et
de l'appétit,non point de ceux qui en ont, mais plutôt
de ceux qui n'en ont plus à force de trop de satiété, or l'on
continue à gâter les premiers arrivés, à léser par conséquent
les seconds et à négliger les derniers, c'est que notre siècle bien
jeune à la vue basse, je crois même qu'il doit être myope ou
hypermétrope, peut-être les deux à la fois en effet. C'est flagrant,
pourtant comme si de rien n'était, celui-ci continue à s'agiter
et à se targuer, ici et là , contre vents et marées, malgré la colère
et les guerres ainsi engendrées, puis à encourager forcément,
et démesurément à défaut de se voir soigner les débordements causés
par les tentations qu'il génère, d'occulter en fermant les
yeux finalement sur les conséquences de notre appétit et de nos
désirs ainsi sollicités, par l'exercice de ce déséquilibre et
de l'hypertrophie de la boutique Monde, notre chagrin.
Si cette analyse ne remet nullement en question le
mérite de chacun, pour lequel le système pyramidal
prévaut, lequel est indispensable à la survie
de nos sociétés, il conviendrait néanmoins d'ajuster
quelque peu la redistribution de nos richesses afin
de préserver son équilibre devenu, de l'avis
du plus grand nombre, si fragile qu'il dépasse
l'entendement, comme la raison du siècle et
des populations que chacun vit, consent et
représente en l'époque présente, souffrante
de l'hypertrophie de ses désirs sollicités...
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