Il me souvient au gré des matins qui se lèvent
Certains jours attendus, emplis de notes brèves,
Plus riche de regards que de mots soupirés,
Sertis d’une caresse en nos corps achevés.
Notre amour s’est emmitouflé, si pur et graine,
Au creux énergisant de nos âmes certaines.
La symbiose y est née, jumelle d’avenir,
Empreinte et rechargée d’une flamme à pétrir.
Ta fleur a échangé sa pensée d’anémone
Avec le ciel serein de mon coeur qui résonne.
D’où toute la rosée recevant une perle
Donna-t-elle son parfum de voile que je ferle?
Donner et recevoir est plus grande leçon.
Je délivre avec joie le pluriel d’abandon.
Être heureux, naître heureux et rendre l’autre heureux
Je souffle ces secrets aux vents des amoureux.
éso