Mon dieu monsieur que la nature est cruelle
Car dites moi ö grand cieux , montrez moi combien elle fut belle
Quand les fées viennent sur les branches un peu pliées
Quand l'hiver survient sur les feuilles du vieux peuplier .
Mais dites moi donc monsieur d'ou viennent ses fées d'hiver qui sur les grands chénes
Vêtissent leus étoiles brodées de verts et d'un blanc d'hiver comme manteau en chaines
Serait ce là mensonge ou juste méssage venues des anges
Ou alors simplement un songe , un chant ruisselant d'une mésange .
Dois je donc sir , vous supplier et celà sans bien sur omettre
De ne point harasser cette tige fragile naisssante pour dispararaitre
Naitre et puis mourir quelle trahison venimeuse
Voir l'hêtre vivre puis mourir en une oraison ténébreuse
Quelle cruauté monsieur
Quelle brutalité mon dieu .
Mais je la vois renaitre cette fleur qui s'était éteinte
Rééclore et disparaitre ne fut donc que feinte
Mais je les vois refleurir ses jacynthes que j'ai crût mortes auparavant
Je les vois de nouveau de jaune ressurgir aux quatre et tendres vents .
Pardonnez moi monsieur
Pardonnez moi mon dieu
Pardonnez moi mon offense misérable
Je vois s'éffacer ses plaies sur les érables
Je vois a nouveau le printemps les bleuets
Je les vois a nouveau ses doux temps fluets
Je me suis égaré sur une mer comme un bouchon de liège
J'avais oublié la lumière de la bougie sur le cierge
J'avais oublé monsieur que derrière les vents hantants
Revanait délicatement , en un frémissement le printemps
J'avais oublié monsieur que les fées d'hiver qui sur les feuilles se posent
Ne sont qu'une offrande a vous Monsieur L'HIVER pour composer quelques proses
Et enfin renaitre en belles roses
Sous votre saison cher monsieur
L'Hiver .
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann