Il n'y a que l'espoir qui fait la vie certaine
Et le printemps en est une de ses racines
Quand l'été au soleil supprime notre laine
A l’automne jauni, notre espoir se confine.
L’hiver arrive alors et fuse notre haleine
Qui s’envole en vapeur comme on se l’imagine
Et notre envie d’aller en est tellement vaine
Que nos désirs s’en vont, dilués en rapine.
Mais aux premiers boutons qui percent sous la neige
Le temps se radoucit et le ciel gris s’allège
Sous un soleil naissant de printemps attendu
Ses tous premiers rayons rallument les couleurs
Les nuages se font plus cléments dans les nues
Et un nouvel espoir engendre le bonheur.
Chibani