Il fait gris, il fait sombr', la terre est dévastée.
Des soldats mal rasés, coincés dans les tranchées
Attendent sans mots dire, souvent les pieds gelés,
Le moment opportun pour enfin attaquer.

La plupart sont des jeunes, enfants plein d'illusions ;
Ils étaient tous heureux de partir pour le front.
La guerre les a trahis et ils n'ont pas compris
Qu'on les ait envoyés dans une tell' tuerie.

Des cadavres sur le sol grignotés par les rats,
De la boue rouge et noire innondant les gal'ries,
Le vacarme infernal des cannons, des fusils,
La guerre dont ils rêvaient ce n'était pas cell'-là !

Combien ont du hurler de douleur, de souffrance,
Combien de massacrés pour l'honneur de la France?!
Certain'ment des centaines et même des milliers,
Mais trop souvent déjà, on les a oubliés.

Oui ninoune, poème très réaliste. La guerre des tranchées a été une veéritable horreur.
J'ai eu l'honneur de connaître un des derniers réscapés de 14/18, j'ai eu l'occasion de parlér avec lui à plusieurs reprises. D'une amabilité incroyable, il était à lui seul un bureau de bienfaisance.
Merci pour cet homage si bien écrit :-(
Henry

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Un magnifique poème d'une cruelle réalité !

bisous :-P

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dans ton poème, je retrouve "Le Feu" et "Les Croix de Bois", avec tout le réalisme cruel de cette guerre impitoyable.
j'ai visité un cimetière anglais de la Bataille de la Somme:
3500 tués entre 4h de l'après midi et le lendemain 10h. Le plus âgé avait 17 ans.

bravo pour cet écrit.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)