Lorsque descend la nuit et son incertitude
Et qu'avance vers moi le diable emmitouflé
Le ciel pèse sur moi de toute sa solitude
Et les ombres du soir semblent se déplacer.
Je suis l'âme esseulée qui avance vers nulle part
Et l'intrigue du silence suit chacun de mes pas,
La fadeur de l'absence, la profondeur du noir
Qui font naître l'angoisse et le songe du trépas.
Un grand peuplier gris ondule comme par souffrance,
Je veux percer ce drap de suie et de malaise
Pour brûler cette nuit de crainte et d'arrogance,
Incinérer le diable dans un soleil de braise.
"Aubrylia"
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"Aubrylia"
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