Libre de s’enfuir vers un futur léger,
Libre de tout éteindre sans rien regretter.
Il n’est pas nécessaire de ranger ses erreurs,
Le temps pour nous s’en charge et transperce nos cœurs.

Nous avons tous vécu quelques émois sans suite,
Tous avons en nos âmes un parfum qui persiste.
Et il est bien alors difficile d’être soi,
Et quand le soir s’habille on ne pense qu’à ça.

Tu as été pour moi la plus belle des maitresses,
Celle qui douce et folle comprenait ma détresse.
Tu reviens gentiment pour hanter chaque nuit,
De mes larmes enfermées, tu ne t’ais jamais enfuie.

Libre de s’enfuir vers un futur léger,
Et laisser à ses rêves le temps d’imaginer.
Imaginer demain sans crainte ou déception,
N’avoir besoin de rien, si ce n’est d’illusion.

Libre de tout éteindre sans rien regretter,
Et laisser à sa vie le temps d’exister.
Il est bon de s’étendre sur un lit sans savoir,
Si demain sonnera ou s’il nous laissera choir.

Alors de poésie on s’enivre sans fin,
On laisse couler les vers et les rimes pour qu’enfin,
Le glas sonne en notre âme et heureux de relire,
On savoure ses lignes, et on oublie le pire.

Stéphane CHENEVAS-PAULE
15 août 2014

Bonsoir Esteban, la liberte de tourner la page pour passer a autre chose . La liberte de poetiser selon sa personnalite .... Un bel ecrit !

J'aime bien fuir en liberté, qu'importe si c'est c'est une fuite en avant des choses...

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