A toi qui sait chanter l'Amour...
Fausse bergerette, mais bon, je dévie le cours..pour la bonne cause
Dis moi l’ami qu’à ton adresse
Est un doux nid où l’heur sautille
Sans bisbille
Quand on surprend dans la ramille
Qui frétille
La belle oiselle en allégresse.
Et puis ce lit où tout repose,
Est-il couvert de chaude couette
Fort chouette
Pour camoufler la mine en fête
Mais muette
De la compagne aimant la chose.
Buvant la larme en ta pupille,
L’amante enfin toute en caresse,
De tendresse,
Pose au visage avec adresse
Et finesse,
Sa douce main de jeune fille.
Lorsqu'en l'alcôve encor humide
Parvient soudain ce long murmure
Qui perdure
C'est que le chant de la ramure
Préfigure
Un rossignol si peu timide.
Tu sais si bien parler du rose
Pour égayer toutes ces dames
Qui se pâment
En t’écoutant dire tes gammes
De réclame
Qui sont, selon, en vers ou prose.