S'il fallait leur dire,
Car ils l'oublient bien trop souvent.
S'il fallait leur dire,
Que l'amour est un grand sentiment.

S'il fallait leur dire,
Que la folie peut s'armer de sang.
S'il fallait leur dire,
Je le ferais sans perdre un instant.

S'il fallait leur dire,
De regarder au-delà des frontières.
S'il fallait leur dire,
De supprimer le rouge des rivières.

Pour une couleur épousant le ciel,
Que chaufferaient les rayons du soleil.
Mais, me laisseraient-ils le temps ?
Mes paroles deviendraient-elles du vent ?

Il est pourtant arrivé ce temps.
Écoutez, les cloches sonnent le rassemblement.
Elles lancent l'appel du moment,
Celui de la demande au désarmement.

Mais si la folie me rattrape,
Qu'à la figure elle me frappe;
Manque d'élégance connu de cet intervenant,
Qu'elle m'interdise de livrer mes arguments.

Insurmontable offense mariée à cette assemblée,
La rejoindre sans pouvoir lui parler.
Oubliant le thème de la revanche,
Où devraient apparaître sur page blanche,

Ces mots, ces phrases mal compris.
Devant l'Homme au comportement souvent insoumis.
Retrouveront-ils alors leurs respectives places,
Accompagnées d'une réalité leur faisant face ?

j'aime cette lecture, et le mystère de la dernière strophe,

yann

J'ai beaucoup lire ce très beau poème.

mais on a beau leur dire ............. malheureusement rien n'y fait