goutte à goutte je guéris de l’ombre
qui a grandi dans mon dos
à l’aura des mauvais jours
d’un été mièvre à oublier
mon regard se détache
de cette tâche sombre
pour regarder la lumière
des ailes pour voyager léger
dans mon quotidien apprivoisé
ont poussé à travers ma blessure
l’ombre s’est rétrécie et chagriné
terrée et éclipsée sous les soleils dévoilés
de l’or végétal de l’automne