Es- tu donc mon rĂŞve merveilleux ?
J’enlace ton corps pour une danse.
Au loin, fuient les mots ennuyeux.
Ta bouche me frĂ´le, je suis transe.
Le ciel s’épure, la lumière s’offre
Ta peau me brûle, ma main touche.
Un vent chaud caresse un coffre
Mon sentiment s’ouvre, je te couche.
Le cadenas brisé libère des fragrances
La soie t’enveloppe, douceur s’expose.
Libérant les notes d’un hymne dense
Mes yeux trouvent la beauté et j’ose.
Ecouter cette musique devenue chant
Livrant ce doux combat de ta pudeur.
Au ciel, montent les psaumes au vent
DĂ©esse en offrande devient impudeur.
Les fleurs s’ouvrent en tendres couleurs
Dans l’ivresse, je pleure cette générosité.
Spectacle frôlant les cieux d’une chaleur
A genoux, je bois au calice de nécessité.
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