L’autre est une œuvre d’art



Aucun regard des mers n’ef-fleure l’abîme,
Ni les marins perdus, ni les vifs matelots.
La lumière vient briser ses rais sur leur cime,
Comme un héros vaincu tait tous les anciens maux

Aussi, aucun regard, n’a sondé les ondes
De ta souffrance dont nul ne s’est relevé
Tu es en toi double qui porte deux mondes
Quand à l’horizon tout vient de s’achever

Qui regardera ton regard désespéré
Nul ne peut — te sauver, nous nous sommes — dévoyés
Fourvoyés, noyés dans un ciel sans — étoiles
Voyant en l’autre une œuvre d’art, une toile.

Un poème bien mystérieux...

j'en déduis que l'autre est aussi subjectif comme bien des oeuvres d'art et qu'il convient d'avoir une certaine distance pour mieux l'apprécier à sa juste valeur, j'adore l'idée du poème et son mystère aussi, superbe,


yann