----- Dauphin....
Dauphin....
Il dit à l'algue la blessure des récifs
Epris de vagues et de corail
Son sonar jusqu'aux ifs
Mène l'écho vif aux broussailles
A surfer noble sur l'écume
Ses baisers bercent le bateau ivre
Dans le large anonyme
Fuyant l'hiver à coeur libre
D'entre mailles des fissures élargies
Verse l'or des décibels
Sans conscience en léthargie
Et joint les bouts de l'archipel
Le dos fin mais supporte la montagne
Au flûte ou luth,la nuit récite ses tantras
Sous soleil de Lima et regard des incas
Maya appelle le dauphin et l'aube s'éloigne
S'en alla dire à l'algue sa blessure
Et au sable les vents des meurtrissures
Dans le large sans aval et sans amont
Où périssent les destins des chalands
Où galets blancs que le fuel a noirci
Parmi le sang d'un soleil englouti
Magistral un silence en DO fin
Ouvra l'azur symphonique au dauphin
Et plénitude jeta châle d'infinitude
Dans un bain de zénitude.
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Hé Marcheur! pourquoi marchez vous?
Le Marcheur:et pourquoi donc la terre tourne?
Et pourquoi l'arbre confie ses fruits aux vents?
Tout ce qui ne s'explique pas est une page que Dieu a caché...à notre conscience..
Le Marcheur