A l'heure du déluge il y a près du large
Une arche de Noé qui n'attend que le rien
La possibilité de s'unir au divin
Alors que les efforts restent toujours en marge.

A l'heure du déluge il y a près du large
La tour de Babylone en pleine élévation
Qui ne défendra pas le mystère de Sion
Alors que le langage est diffus en sa charge.

J'aurais aimé voir dans ce rôle la vision
D'un peuple déchu qui appointait l'horizon
Ainsi qu'un sacrement au défi de la vie.

Je n'aurais combattu pour la rédhibition
Que pour faciliter les sanctions d'une envie
Qui dégage un mérite en marge de l'action.

----------------
En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

http://nihilo1.over-blog.com/

même si à l'heure du déluge noé revenait il ferait mieux de laisser l'homme où il est puisqu'il ne sait que tout détruire ce qu'on lui donne
amitiés

----------------
C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Bonsoir Coconuts, très belle réflexion poétique, vu ce qui tombe, on peut s'y préparer


Amitiés

jessye EvilFranck Merci pour vos commentaires

D'autres poètes ont parlé de l'avant et de l'après déluge.... Nulle anticipation, nul constat: juste vivons la vie!

Amitiés, Laurent

----------------
En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

http://www.edilivre.com/le-repit-du-silence-23115d53b9.html

http://nihilo1.over-blog.com/

"au royaume des aveugles, le borgne est roi" proverbe grec...

Merci pour cette réflexion poétique Laurent

Amicalement
Marc

Bonjour à vous Coconuts
Certes ce n'est pas avec des luges qu'on va vers l'élévation
Encore que parfois elles donnent un sentiment divin...
propos sur le langage...


Amicalement...

NL

C'est aux préludes des offices
Dans le silence caressée
Par la solitude marée
D'une mer aux mille artifices
Qu'une graine verte parvint

Et l'homme finit par asphyxier la semence