Mon tendre amour, mon cœur, ma fleur, mon hirondelle !
Lorsque tombe le jour et que s'en vient la nuit
Chaque soir l'on entend jusqu'au profond du ciel
Les anges et les étoiles nous chanter comme un cri:
« Si Véga paraît pâle, sachez que c'est pour elle !»...
Dans tes yeux les soleils se sont mis à danser,
Faisant la ronde comme au printemps le carrousel
Illumine le regard des enfants du quartier.
Je te réchauffe, je vois ton corps, tu t'ensommeilles.
Tes yeux clignent parfois comme on s'endort à peine,
Tes yeux mes deux étoiles ont ton prénom en elles.
Tu me sembles si proche elles paraissent lointaines.
Tes yeux ma mie, tes yeux, ont ce regard d'enfant,
De celui dont on dit qu'il peut changer la vie,
Qui efface le gris au moindre mouvement
Et qui donne le ton bleu au ciel d'après la pluie.
Le printemps désormais sera en février !
Il m'importe si peu. Comment aurais-je pu croire
Qu'il suffisait de dire les choses, de te nommer,
Pour que tu apparaisses ainsi dans mon miroir ?
Le Tréport porte en lui un air de liberté...
Un souffle ! comme un baiser à peine retenu !
Sur le bord de la route, au bout de la jetée,
Nous étions deux enfants et nous tombions des nues.
Et chaque jour, voies-tu, mon amour, ma tendresse,
Quand le soleil unit et le ciel et la terre,
Je vois toujours briller au dessus de la mer
Des rubis de diamants... Ce sont tes yeux Agnès.
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Tout seul on va plus vite
Ensemble on va plus loin