J'ai tenté de me battre, j'ai frolé le courage,
Mais le noir me rattrappe, et me frappe le visage,
Sensation de rancoeur, la vie devient rude,
Sentiment de terreur, face à ma solitude.

Les jours imparfaits, de cette mélancolie,
La trève inachevée, d'un coeur qui se remplit,
De larmes parfois, qui pleurent comme elles le veulent,
Qui pleurent sur moi, autant que je suis seul.

Puisse la vie au matin, ne plus être rengaine,
D'un homme au profond chagrin, rongé par la peine,
Qui voit en ces personnes, des pantins qui se moquent,
rejettent ce qu'il leur donne, résiste et tient le choc.

Et l'unique secours à la discorde serait,
la paix de cet amour, qu'il s'en aille à jamais,
Laissant place au bonheur, l'horizon de folie,
Parsemé de ces fleurs, océan de magie.

j'aime ce que tu écris. ce n'est pas conventionnel, mais justement... les idées s'entrechoquen et ne nous laissent aucun répit.
une poésie très personnelle.... et belle.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

La tristesse de ton poème n'enlève rien à sa beauté et puis........... la touche finale n'est-elle pas tournée vers l'espoir ?!!!

bravo et merci

bisous :-P

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bravo Rémy pour ce poème, bien écrit ; ta tristesse ressort d'entre les lignes, mais l'espérance n'est pas loin !!
amitiés
Brigitte