J’aime te regarder marcher dans ton djin,
Tes larges épaules, une carrure de déménageur,
Tu aimes que l’on te matte, tu roules, tu frimes,
Et comme tu es beau, on dirait un acteur.
J’aime te regarder quand tu allumes une cigarrette,
La flamme fait briller tes beaux yeux gris,
Un regard de toi et dans tes bras je me jette,
Un geste de toi alors dans ton lit c'est sûr je finis.
Je suis jaloux des filles à qui tu fais la cour,
Avec laquelle vas-tu finir la nuit cette fois,
Je ne pourrais jamais t’avouer tout mon amour,
Car la vie hélas a fait que tu n’es pas comme moi.
Les gens, la société m’appelle souvent le pédé,
Aimez-vous les uns les autres disait le bon dieu,
Homme femme, homme homme, vive la liberté,
De toi beau mâle j’ai envie, et ce n’est pas honteux.
Elie