Au cœur de mon printemps, j’ai connu Cupidon
Il hérissa mon cœur de ses flèches, sans complaisance
Et Orphée de la muse, aux côtés d’Apollon,
Épaulés par Eole, me convièrent à la danse
Au cœur de mon printemps, j’ai connu une naïade
Sa source douce m’enchanta et j’en fus prisonnier
Cette pénombre solaire éclaire toutes les façades
De mon indifférence, j’en fus pris aux niais
Au cœur de mon printemps, je suis devenu Zeus
Et du ciel de mon bonheur je t’offre tous mes jours,
Les étoiles, la lune, la terre, les montagnes et Dionysos
Nous sert son meilleur vin, celui du grand amour.
Extrait de PASSIONS VOILEES, Auteur : Pape Serigne SYLLA,
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