Musique de la Pensée


Comme une longue musique, le temps se détruit
L’idée de cristal s’écrase dans la morne chaleur
Pour mieux dépeindre, crier les mots émiettés
Sortis d’une pensée ensommeillée, emmiellée


Et seul, sur le chemin de la Porte sans bruit
Or sur un ton, à la hauteur de la vallée
Or près d’une source tarie à l’écart recelée
L’esprit s’éveille en cet hiver comme le buis


De rets en sa méditation n’a plus crainte
Sinon depuis lors sa belle fin est atteinte
D’un tiret meurtrier enrobé de son sang :

Ainsi, il alla sans espoir, sans dommage
La nuit qu’un œil vert verse dans un rivage
Là où nul n’a pris la décence en son flanc.

Bonsoir

Merci pour cette lecture profondément musicale dans le concert de vos mots qui disent tant,
les mots parlaient bien.




Romalys||||///