Je ne voudrais jamais grandir,
Quand mes rêves d'enfant me suivent.
Surtout ne jamais devenir,
Un grand enfant qui se déguise !
Au temps de l'âge qui nous crève,
Il me faudra faire mon deuil !
L'adulte est comme le cercueil,
De la vie de l'enfant qui rêve !
Est il encor sage le monde,
Qui vit d'une juste colombe ?

Puisqu'il faut aller au travail,
Je prendrai celui le plus beau,
Celui qui accompagne le bétail,
À ce nourrir toujours plus haut !
Avec à ma bouche une paille,
Qui me draguera le museaux.
Tanpis si les instits me gronde,
Tanpis si il sont fou de colère !
Je ne veux pas de leur bas monde
Qu'apprend dès l'école, les guerres !

Avant de signer pour la survie,
Pour l'âme damnés de besogne !
Je rêve encor, d'un peu de magie,
D'un peu de couleur, de sublime.
Comme l'oiseaux imaginaire
Du bois écumé que je dessine,
Où le bûcheron est l'abeille.
Sans force public qui assomme !

L'homme veux que je demeure,
Une machine programmée,
Pour l'esclavagisme moderne.
Sans jamais devoir rechigner,
Sans jamais s'opposé aux règles !
Jusqu'à ce qu'un jour, vieux je meurt !

Ici prend vie ma vie active,
Ici, commence la routine !
J'ai écrit sur mon front; bonjour
À tout les grand con qui m'entour !

Bonjour à toi grosse bourgeoise,
Passant devant le maigre pauvre,
Et moqueuse de ton aumônes !
Ici, je me tue à vouloir me civilisé l'âme !