J’ai fermé les volets
Sur le ciel étoilé
Et du profond grenier
Éteins le plafonnier*
Y laissant l’araignée
De ma vie étiolée,
Les meubles sont recouverts
Dans l’évier plus de verres
Vide est le garde-manger
Plus rien n’est à fêter,
Encore un peu de sable
Se trouve sous la table
Quelques schistes oubliés
Vestiges d’un été,
La boîte à souvenirs
Ne pourra plus s’ouvrir
J’en ai jeté la clé,
De tous ces beaux secrets
Plus de doux coquillages
Morceaux de paysages
De rĂŞves ou de magie
Qui ont peuplée ma vie,
Je ferme la demeure
Et en dedans mon cœur,
Cette maison c’était toi
Tu en Ă©tais le roi.
Martine Alliot Miranda
28/08/2013
* argotiquement tête, crâne