Aube triomphanteSur l'azur des fleurs bleues aux âmes innocentes
Où se hume l'espoir d'un monde ensanglanté
Regarde tout là -bas se lever les étés
Que tes yeux attendris caressent et enchantent.
Ô pervenche regard où se noie, lancinante,
L'aspiration bénie à un ciel velouté,
Tandis que ta prunelle à l'aurore empruntée
Brille d'un fol éclat sur la terre dormante.
Réveille toi ! Et vois, aux feux anciens des jours,
Se dresser et fleurir de superbes amours
Sur l'albe drap des cieux où la clarté se lève.
Regarde ! Et ne va plus, comme un oiseau se meurt,
Voleter et périr sur l'infini des grèves,
Car, aujourd'hui, vois-tu, s'est levé le bonheur...
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Avec mes amitiés
Alain
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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)