Tu ètais comme un faon, humant les fleurs
Se baignant dans la rosé,
Tu étais quand je t'ai retrouvée,
Le regard brillant ,la peau couleur de rose.
Tes souvenirs,naïve et douce enfant,
Posèrent sur mon visage, un voile de lumière
Et de tes yeux jaillirent des larmes!
Parcelles de saphir scintillantes sur tes joues.
Et moi, dont l'âme fragile fut troublée
Moi encore perdu dans le passé,
Le coeur encore saignant d'un amour déçu
j'ai pansé tes plaies, D'un mot et d'un baiser.
Tu m'as abandonné ton âme même,
Croyant en moi, moi qui ignorais mon nom,
Pour moi, pour m'aider' toute, tu t'es donnée.
Ensemble pendant tant d'années, nous avons lutté,
Le drame glissant à nos côtés
il y avait deux guerres à gagner.
Oh que ne t'ai-je laissé pleurer ce jour lÃ
Ma lame était de fer blanc
Et la garde est couverte de ton sang.
Biche, aux abois maintenant,
Me faire oublier est ce que je fait de mieux
Panse seule tes blessures, les miennes aussi
Sont profondes.
P.Roussel
----------------
la souffrance nous isole ; n'est-ce pas la pourtant le seul vrais partage en ce monde et n'est elle pas le terreau des plus belle roses P.Roussel