Bonsoir
On pense à Toi, Clio, qui est le Vent d’été
Le passé n’est pas passé, dé-passé, il est
Son être s’immisce entre Temps — Éternité
— Sur ton Front s’inscrit ce qui a été
C’est dans le sang aussi que tu as bu l’ivresse
Et dans l’éclat soudain de ton œil souriant
Tu nous souffles ce qui doit ad-Venir en priant
Depuis la lointaine origine de la Grèce
Nous savons pourquoi le Gouf-fre s’est Ouvert
C’est que tu as découvert notre Mortalité
Et depuis le bel Horizon s’est couvert
C’est de Toi que nous tenons la fragilité
Et la vaine puissance de la précarité
C’est toujours en Toi qu’il nous faut courir Vers…
Un profond et très beau poème...qui ouvre des questionnements et fait voyager la pensée.
Ridouane,amitié