Ai-je pu parvenir à la maturité
Censée m’éviter de tomber dans le gouffre
Ou bien m’en extirper brisant l’aspérité
Qui au cœur de mon cœur fait toujours que je souffre ?
De vouloir me trouver dehors et non dedans
J’abuse de l’esprit qu’offre la poésie
Qui par le doux écho de ses intimes chants
Me dit que je suis loin de la pure hérésie.
Ah… Si cela pouvait mon âme rassurer
Et que meurt l’incertain dans sa déficience
Ma foi sous le soleil saurait se mesurer
Au murmure des vers de mon obédience…
A.Alloun.
* Juste à titre indicatif, se référer à la littérature du « gouffre » entre Pascal et Baudelaire…
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!