Orage,
La nuit n’est pas encore posée
Sur les tuiles, chaudes de l’été
Une pauvre brise s’évertue en vain
A rafraichir les murs blancs de chaux
Dissimulé dans l’ombre d’un vieil olivier
Aussi élégant soit il
Avec ses tranches de vie marquées à jamais
Aussi bienveillant soit il
Je m’y langui de ce silence assourdissant
Celui du chant des cigales
Qui ne me fait pas oublier
L’absence de ton rire innocent
La nuit n’est pas encore posée
Pourtant il me semble
Percevoir, des pavés de la ruelle
Comme une ritournelle
Percevoir ou bien imaginer
Le refrain tant désiré
Comme tous les interdits
Le refrain de tes pas
La pauvre brise finie par renoncer
Les murs blancs de chaux
Semble s’évanouir au cœur de l’éther
Les cigales se sont tus
Quelques traits de lumière
Suivis d’un grondement de tonnerre
Quels traits de lumière
Et la pluie en une cape limpide
Et la pluie se décline
De cette fontaine j’étanche ma soif
Sans pour autant apaiser
Ce feu qui m’oppresse
Quels traits de lumière
Pourtant il me semble
Percevoir, des éléments en colère
Comme un rĂŞve qui se dessine
Percevoir ou bien imaginer
Ta silhouette tant désirée
Comme tous les interdits
Ta silhouette au bout de la ruelle
Non… je ne rêve pas
C’est bien toi
Pourquoi …ce pas hésitant
Et là bas … l’ombre dans ton ombre
Ton…mari…
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"