Je suis encore fragile
Si bien que quelquefois
Sur le bord de mes cils
Arrive un peu de toi,

Ce n’est qu’un petit vent,
Sur mon cœur une brise,
La caresse d’un printemps
Une pensée un peu grise,

Elle ne reste pas longtemps,
Juste de l’œil un battement,
Puis sur ma joue elle sèche
Et la source s’assèche,

Ce n’est qu’une poussière
Quelques morceaux de nous,
Juste un rêve en colère
Qui crée quelques remous.


Martine
24/07/2013

Tes yeux se sont voilés de transparentes larmes
Et ton corps a frémi aux souvenirs d'antan.
Ton coeur comme autrefois aujourd'hui me désarme
Toi, en me revoyant, en dirais tu autant?

Adn

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Le Maroc à quatre mains . Recueil peintures de Micam et poèmes d'Adn.
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Je ne veux pas aborder le fond, je devine la complainte...
Mais poétiquement, je ne peux qu'admirer ce que dans la concision, tu as pu faire avec ce remous...
Magnifique, Martine!

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

C'est dit avec une telle douceur , une telle justesse, que se noyer dans ces "jolis remous " devrait être une consolation....

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont