Quatorze Juillet


J’avais aimablement aidé une voisine
A porter ses fardeaux en rentrant du marché
Pour me remercier elle m’offrit un café
Et un baiser léger d’une douceur câline.

Mais elle dérapa et devenant gourmande
Son baiser dévoila un désir sous-jacent
Elle était favorable à tout débordement
Mais ne put sur le champ répondre à ma demande

Nous étions à la veille du quatorze juillet
Elle dit venez voir le beau feu d’artifices
Contemplant sa splendeur, de mon balcon discret
Notre nuit en aura de plus grandes délices.

La nuit fut idéale et sans voir les fusées
Nous avons échangé fort agréablement
De douces privautés pendant un long moment
Nos ardeurs nationales à la fin furent usées.

Je dus quitter la dame au soleil matinal
Elle me dit ce jour là est à privilégier
En effet mon amant est artificier
Mon mari est saxo et anime le bal.

Le quatorze pour moi eut été désolant
Si vous n’aviez pas eu l’élégance polie
De porter mes paniers par pure galanterie
Et de venir la nuit en voisin séduisant.

Revenez je vous prie à la sainte Cécile
Fête des musiciens mon mari n’est pas là,
Fin novembre mon amant aussi s’absentera
Nous reprendrons ces jeux où vous êtes habile.


Néo-Olucinep XIII 07 MMXIII

ça me rappelle la chanson "l'orage", où la jeune femme retrouve le narrateur les nuits d'orage car son mari travaille dans le commerce du paratonnerre. J'ai aimé cette histoire-là aussi !

je ne vais panier que tu n’aies pas trouvé l'aisance ... enfin trois dates à retenir, peux-tu me dire ce que tu feras le reste de l'année