Le silence, que tissent comme amoureusement
Sous la mousse des bois les fontaines qui meurent
Les cloches dans la nuit et cet ange qui pleure
De ne pouvoir cercler ton corps de ses bras blancs.

L'oeil est désert de toi de la psyché qui dresse
A l'angle de la chambre son corps maigre et noir
J'entends qui fait mon coeur soudain battre d'espoir
Comme un pas de voleur dans la rue qui se presse...

Mes yeux que j'ai enclos me font une autre nuit
Plus sombre mais plus bleue où mon amant s'avance
Et les étoiles en moi commencent une danse
Mon désir creuse en moi le plus profond des puits.

Mes mains se nouent et prient, mes lèvres ivres se tendent
Vers l'homme désiré qui déchire ma peau
De ne pas être là...Il fait ce soir si chaud
Il me dit "j'aime tant tes beaux yeux en amandes"

Le drame étincelait dessus ta chevelure
Comme mille crochets et dansait ton Å“il clair
Ô mon amour il est un plus brûlant désert
C'est là où ton absence est comme une morsure.

une belle déclaration, un texte touchant

Citation :

Merci, fidèle lecteur :-)

un poème qui me touche ... souvenirs du bonheur ... l absence ... le manque ... rien ne sera plus jamais pareil ... je n ai pas les mots c est difficile en lisant cette douleur ... tendresses

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

c'est magnifique...
à l'amour passion et le manque de l'être qu'on a aimé...
nous sommes nombreux ici à avoir subit cette difficile réalité...
l'écrire aussi joliment c'est l'oublier un peu...
merci du partage
bravo!

Merci d'écrire ,de manière aussi raffinée, pour beaucoup d'entre nous, des vérités, des manques, des douleurs, des pleurs, des absences, des doutes qui nous rongent quand l'être aimé n'est plus....

Provencao