SAVEURS
De l’instant où j’enfonçai ma tête au creux de ta laine rêche, une ivresse amarante obligea mes saveurs. J’y palpai une force, un délire et des grappes envoûtées. J’y retrouvai la plage et la mer d’un été, et l’ambre de la peau. La brise était légère et le soleil chantait. Un silence d’effluves bruissait dans mon respir…
… Fugaces inspirs où l’âme sent la caresse d’un charme que le souffle seul écoute, entend…
Je vogue dans le temps, éternelle au présent.
Dans le soir où ton absence parle, je te recueille en mon vêtement, et rêve en tes méandres…
Anne DE MAY
(La Scribande- octobre 1993)
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Charlie Chaplin