Ils ne peuvent profétiser mon avenir
Car je sais ce qu'ils ne savent pas
Et ils savent ce que je ne sais pas
J'ai déserté l'école, je me suis perdu

Dans un désert sans chemin, seul
Au milieu des fleurs en demi-teintes
J'ai parcouru sans cesse mes pas
Pour voir si le monde me feintait

Ouai, je crois que souvent on m'a
Eu, mais par qui ? par les disciples
Qui huent Satan ? je crois que oui
Alors sans crainte je continue oui

Car je sais ce qu'ils ne savent pas
Du violon, du serpent, de l'oiseau
Je sais en extraire l'invisible jus
Les substances, les correspondances

Mais ils savent ce que je ne sais pas
Des langues ils savent le produit
Ils savent les grandes choses
Mais ce sont des soufflés

Des soufflés qui ne savent voir
Un oiseau voler dans le ciel
Des soufflés qui tout gonflés
Sont creux, la société a des crocs

Alors attention mes amis !
Soyez attentif a la mie
Qui dans vos palets
Se loge comme la lettre
Dans vos grosses tetes
Un jour elle vous sauvera
Peut etre, si vous etes mal
En point face a l'existence

Oui, c'est une sorte de moral
Plein de prétention je pense
Mais suis je dans l'erreur ?

Je trouve le bonheur
Au bord d'un lac
Entouré d'oiseaux
C'est si beau.

effectivement, il est bon de savoir que certains usent des autres, de différentes manières, et qu'ils sont conscients de leurs pouvoirs, mais le savoir est une bonne chose et elle permet de trouver d'autres valeurs, effectivement l'oiseau qui passe dans le ciel donne un autre sens à la vie, et il faut chercher sa propre vérité et son propre bonheur, où tout moins le posséder....
merci de ce pénétrant et beau poème,


yann