Najat
(à ma femme, en souvenir des bonnes années)
Casa aux innombrables villas
Casa à la mosquée phare-aonique
Gigantesque navire arrimé à l'Islam
Pourvoyeur des croyants en verbe d'Allah
Royaume des affaires aux mille et une boutiques
Casa, c'est toi qui m'a donné ma femme
Najat, enfantée par cette ville
Sang fier des Allaouis
Déesse des temples marchands
Forçant les portes par la gloire du style
Ta bonté enveloppe mon regard ébloui
Moi qui ne rêve que d'être ton amant
Najat, aux colères telluriques
Si forte, et pourtant si fragile
Les obstacles s'effraient devant toi
Qui a fait de mon ciel ton domestique
Telle une colosse au coeur d'argile
Toi si petite entre mes bras.
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Christophe