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"Elle veut y croire et le jet se met à nourrir
À la sève du cœur qui renaît de ses cendres
Mais vent sec de céans ne risque-t-il de flétrir
Fine tige chancelante, tôt, à l’en pourfendre ?"
Il faut toujours espérer chère poétesse,
Si la rose du désert avait craint les vents forts et d'être assaillis par des sables et sécheresse,
elle n'aurait jamais pu éclore.
Chère poétesse, le sensible habite le fort et le fragile est dans le dur,
au coeur de la roche il y a existence que l'oeil ne voit et que le coeur perçoit.
Au coeur de la roche un ver a bu,a vu et a prié dans le noir de la roche.
Le roseau tendre sait manoeuvrer face au vent..
Croyez toujours poétesse en vos chances,votre espoir,laissez couler la sève
du coeur,sa rose a une tige qui maitrise les vents secs du fond de soi.
De beaux quatrains suintant de sève poétique aux fragrances envoutantes.
Bien à vous !
