Par un matin sans éclat, dans une pièce sombre
Seul, déchu, désillusionné, j'ai pu entrevoir
Le mince halo de l'agonie, sans espoir,
Qui de sa merveilleuse aura tournoyait dans la pénombre.
Toutes ses vies passées, les vôtres comme les miennes,
Sur ce mur se réveillèrent, c'est magique
Jamais, je n'ai observé dans ces fantômes autant de mimiques,
Qu'en ce matin sans éclat, où voltigeaient les bohémiennes.
Alors que la vision se fit minime, clarté infime,
Eblouïe par une veilleuse trop enjouée, sur moi;
Je grelottais, frémissais de joie.
Mon corps s'élevait, par ce matin sans éclat, tel un mime.
Provencao.
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