Le feu de votre beau corps .
Vous ne levez plus (c'était trop de bonté!)
Le voilage qui vous recouvre a la lumière comme à l'ombre.
Dès que vous avez discerné dans mon regard sombre
Mon désir qui m’étouffe contre toute autre volonté.
Tandis que je refoulais dans mes sentiments plus domptés
Dans mes pensées amoureuses et mes rêveries sans nombre,
La satisfaction de contempler vos lèvres, sans nul encombre
Quand votre insigne faveur ne me fut pas comptée.
Puis votre ensorcelant visage, et votre blonde tresse!
Autant j’en fus heureux, ô trop angélique maîtresse t
Plus encore, qui m'afflige et m'encourage d'effroi.
Comment résisterais-je ! Amour a cette guerre
Le feu de votre beau corps me dévorait naguère:
Votre voilage à présent me fait succomber de froid.
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bernard 138
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