J’aime le son du corps
Le soir au fond des draps,
Quand elle me dit « Encore »
Et que meurt sa voix
En un chant de bonheur
Où fleurissent nos joies !

J’aime celle qui meurt
Aux tréfonds des ébats,
En jarretelles et bas
Dans un flot de douceur !
J’aime les sons-décor
Tant porteurs d’émois,
Quand la biche aux abois
En accents de candeur
Se terre au fond de moi
Là pressée sur mon cœur !

Dans les derniers sursauts
Où se pâment les corps,
Quand à la fin des crescendos
S’éteignent les clameurs
En un ultime accord...

J’aime le son du corps,
Le soir au fond des draps…

Jacques Hiers
Texte déposé. Tous droits réservés.

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Quelle belle approche comprise entre l'interaction constante de l'esprit et du corps dans une conception unitaire de l'être aimé.
Merci pour cet échange.
Amitiés.
Provencao.