Sur les routes de pluies, mon ombre longe mon chagrin
Laissant mes pas être le guide de mon insatisfaction
Infini, le gris du désespoir demeure entre mes mains
Dans l’obscurité totale de mon émanation.
La beauté universelle de la constellation
Laisse mon être sans voix,
Mais détruit est la sublimation
De l’amour qui arrive à moi.
Triste et sinistre, les larmes tarissent
Dans une conjugaison sans temps,
Où longtemps, conduits par les désirs du vent
Les bouts de mon âme, en terre, périssent.
Seule sur les routes de pluies,
Destin aléatoire
Mon souffle prend vie dans la brume qui s’ennuie
Un présent désormais pointé vers l’horizon noir.
La Reine D'Abo
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